La Rédaction
Démocratie Participative
01 janvier 2024
Je n’ai pas de raison de changer de mème puisqu’il est bien
Bonne année et surtout la santé aux seniors.
Le sujet avait enflammé le débat politique, jusqu’à la censure du dernier gouvernement. Les retraites de base seront, bel et bien, revalorisées de 2,2% à compter de ce mercredi 1er janvier 2025, à hauteur de l’inflation comme le prévoit la loi, contre 0,8% initialement prévu par l’ex-gouvernement Barnier.
Pour une pension de base de 1.200 euros par exemple, cette revalorisation représente une hausse de 26,4 euros mensuels. Elle sera visible sur le versement de la pension effectué en février. En vertu du code de la Sécurité sociale, les retraites sont chaque année augmentées au 1er janvier, indexées sur la hausse moyenne des prix à la consommation (hors tabac) de l’année précédente.
300 euros de plus par an, c’est toujours ça de pris.
Et c’est toujours ça de moins, selon qui on est.
En fait les retraités s’en moquent de ces 300 euros. Ils veulent simplement être rassurés quant au fait que ce système est intégralement à leur service.
Pour contenir le déficit abyssal de la Sécu, estimé à 18 milliards d’euros en 2024, le gouvernement avait envisagé de déroger à ces règles l’an prochain. L’exécutif avait initialement proposé un report de six mois de la revalorisation avant de privilégier une autre solution : une hausse limitée à 0,8% en janvier pour tous, suivie d’une deuxième augmentation de 0,8% en juillet pour les pensions inférieures à 1.500 euros. Cependant, la censure du gouvernement Barnier a mis fin à ces plans. En l’absence d’un budget de la Sécurité sociale pour 2025 adopté avant le 1er janvier, la règle classique s’applique donc automatiquement.
Merci à Marine Le Pen.
Ces dernières années, la forte inflation a déjà conduit à plusieurs revalorisations des pensions de base : +5,1% en 2022, +0,8% en 2023 et +5.3% en 2024. Si ces hausses sont une bonne nouvelle pour les retraités, elles pèsent lourd sur les finances publiques. La seule augmentation de 2024 a coûté 15.6 milliards d’euros à la branche retraite, selon un rapport sénatorial.
Quant à la hausse prévue pour 2025 (+2,2%), elle devrait engendrer une dépense supplémentaire de 6.5 milliards d’euros, d’après le ministère du Budget. Avant sa censure, le gouvernement Barnier avait envisagé un plan d’économies massif de 60 milliards d’euros, dont plus de 3 milliards sur les retraites.
Le nouveau ministre de l’Économie, Éric Lombard, a précisé que tout futur aménagement de la loi sur les retraites devra respecter une condition stricte : les discussions « ne doivent pas alourdir le déficit de l’assurance vieillesse ». Selon lui, il y a « du grain à moudre à l’intérieur de cette contrainte ».
En début de semaine dernière François Bayrou, Premier ministre, a fermement refusé de suspendre ou de geler la réforme des retraites de 2023, comme le réclame la gauche. Il a toutefois proposé une nouvelle discussion avec les forces politiques, sur une période initialement fixée à neuf mois, qu’il serait prêt à ramener à six.
« Non, je ne ferai pas ça. Dans quel monde vivent-ils ? Savent-ils que la France est scrutée par les agences de notation, et que si leurs notes ne sont pas bonnes, les taux d’intérêt explosent ? a-t-il déclaré au micro de BFMTV. Il y a tous les compromis possibles. S’ils existent, je suis prêt. »
La réforme des retraites ne consiste pas à « réformer », mais à faire bosser les actifs (blancs) plus longtemps pour ne pas baisser les retraites himalayesques des boomers.
Bref, 2025 commence comme 2024 avait terminé.
Ici nous voulons entamer cette année 2025 sur un grand thème : un embargo total autour des boomers.
Le djihad total.
Contre la censure
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