La Rédaction
Démocratie Participative
07 janvier 2025
Jean-Marie Le Pen est mort.
On mesure l’homme aux insultes des marxistes.
Décès de Jean-Marie Le Pen : mort d’un antisémite, tortionnaire et patriarche de l’extrême droite
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— L’Humanité (@humanite_fr) January 7, 2025
Je ne vais la lister ici tous les crachats des chiens qui se présentent, ça n’a aucune importance.
Le bilan de Jean-Marie Le Pen est ambivalent.
D’un côté il a sorti la droite nationaliste de l’inexistence politique qui la frappait depuis 1945 par un message populaire radical et efficace. De l’autre il n’a jamais voulu dépasser le rôle de tribun du peuple jusqu’à enchâsser le mouvement dans un stérile culte de la personnalité.
Quoi qu’il en soit, les Français ont été alertés en temps et en heure et ils ont pu voter en toute liberté à la lumière de ses alertes.
Son remarquable clip de campagne de 1988 annonçait sans détour ce qui est aujourd’hui la réalité quotidienne en France.
Il ne faut jamais oublier que ce sont les boomers, excités par les médias juifs, qui ont opposé un barrage systématique au Front National. Sans cela, dès les années 1990 une alliance politique entre les gaullistes et la droite lepéniste aurait mis une partie significative des idées nationalistes en place, à commencer par la fin de l’immigration et l’instauration de la préférence nationale.
Ce sont les juifs aidés de leur créature Chirac qui ont retardé de près de 40 ans cette rupture.
Le Pen a subi la malédiction de Cassandre : annoncer les dangers à venir, mais ne pas pouvoir en convaincre les hommes.
Jean-Marie Le Pen reste l’homme des grandes occasions ratées.
Lorsqu’il eut l’opportunité de dénoncer l’imposture des chambres à gaz, il choisit la pire position : ne pas contester leur existence, mais considérer qu’elles étaient « un point de détail » de la Deuxième guerre mondiale.
Comme le dit Robert Faurisson, ce n’est pas un détail, mais l’essentiel.
Cette ambiguïté ne lui fut d’aucune aide, bien au contraire.
L’autre erreur capitale fut la désignation stalinienne de sa fille à la tête du Front National par pur népotisme. Cette erreur lui valut l’exclusion du parti qu’il fonda pour « antisémitisme ».
Cette erreur a mené à la ruine morale du Front National, devenu sous la direction de sa fille un parti totalement rallié au régime en place et à ses contre-valeurs.
Outre la puissante thématique du refus de l’immigration non-blanche dans le débat public, il reste de Jean-Marie Le Pen quelques gestes d’insoumission notables.
Sa visite de soutien à Saddam Hussein face aux menaces judéos-américaines reste l’un des plus mémorables.
Bien sûr, il restera aussi pour son incomparable talent d’orateur et de débatteur, en faisant un adversaire redouté par toute la canaille politique française.
Le Le Pen des grandes heures reste inégalé à ce jour en France.
Sa fine brutalité contre la puissance juive achevait d’en faire un Cyrano dans un marais démocratique composé de truqueurs et d’imbéciles.
Il reste que le lepénisme reposait justement sur Le Pen et souffrait par là même des faiblesses de cet homme. À son charme, son charisme et son intelligence s’ajoutaient sa mégalomanie, sa légèreté hédoniste, sa propension à la colère et son esprit revanchard qui ont écarté du mouvement de nombreux cadres de qualité, empêchant le Front National de devenir un véritable parti de gouvernement.
Pour dresser le bilan politique concret de Le Pen, il faut lire le livre « Le Pen contre le Front National » de Jacques Bompard paru en 2005. Ce réquisitoire sans concession de la part d’un des cadres les plus efficaces du FN démontre pourquoi, au milieu des années 2000, le Front National était paralysé par les défauts de la psychologie de Jean-Marie Le Pen.
En 1992, au plus fort de l’ascension lepéniste, Léon Degrelle avait bien résumé les limites de Jean-Marie Le Pen : personnage haut en couleur, courageux, mais fantasque et versatile, Le Pen voulait d’abord profiter de la vie.
Le meilleur Le Pen est le Le Pen méconnu des années 1970, en pleine possession de ses moyens, maniant l’ironie comme un fouet et survolant sans difficulté tous les sujets pour les exposer avec clarté, sur un ton combattif et dans un français parfaitement articulé.
Aujourd’hui, un tel chef pulvériserait tous les partis de droite pour s’emparer de leurs électeurs en quelques années.
Le Menhir a finalement quitté ce monde alors que sa fille ingrate est au chevet des nègres de Mayotte.
Les dieux l’ont punie.
🚨🇫🇷 FLASH | Marine Le Pen est sortie indemne d’une violente collision entre deux embarcations à Mayotte, un accident qui a fait plusieurs blessés ce jour. (médias locaux) pic.twitter.com/ZI9m55jxKX
— Cerfia (@CerfiaFR) January 7, 2025
Le fatum, toujours le fatum.
Adieu au corsaire breton.
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